Saturday, August 15, 2020

Le coyote

Le coyote est le deuxième plus grand canidé au Canada, après le loup.  Le coyote mâle pèse de 9 à 23kg et mesure 30 à 40 cm à l’épaule.  Cependant la femelle est habituellement le quatre cinquième de la taille du mâle.  Il a les oreilles et le museau assez pointues.  Ses yeux jaunes lui donnent son air rusé. 

Les canines du coyote sont longues et la morsure peut être grave, donc il ne faut pas l’embêter.  Sa fourrure est de couleur gris fauve, plus foncée sur la moitié postérieure du dos.  Les pattes, les pieds, le revers des oreilles, et le museau sont plus jaunâtres, tandis que la gorge, le ventre et l’intérieur des oreilles sont plus blancs.  Sa fourrure longue et douce le protège bien du froid.  Le coyote communique surtout avec des jappements et des hurlements mais il peut aussi glapir, grogner, gémir et crier.  De plus il peut atteindre des vitesses de 40 à 64km/h.  Le coyote a beaucoup d’adaptabilité envers son habitat. 
 


Son habitat   

Le coyote se répand presque partout en Amérique du Nord.  Il aime bien les plaines, les champs de cultures variées, les prairies, etc.  Par contre il s’aventure aussi dans les boisés.  Ce canidé est aussi reconnu pour sa capacité à s’adapter aux milieux urbains.


L’alimentation 

Le coyote est omnivore, friand de carcasses et aime chasser le petit chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte et d’autres petits rongeurs.  Il se nourrit aussi de petits fruits et d’insectes.



Le coyote à Montréal

Nous pouvons retrouver le coyote à quelques endroits dans la ville de Montréal et ses agglomérations.  Il y a eu plusieurs observations de coyotes dans l’ouest et au nord de l’île, mais il est plus commun de l’apercevoir dans l’ouest.  Lorsque vous en voyez un ou plusieurs, profitez de l’occasion pour prendre une belle photo.  Si vous avez le temps, observez son comportement, il est toujours intrigant à regarder.     Malgré sa beauté, il n’est pas toujours gentil.  Donc, il faut garder une bonne distance d’au moins 10 mètres.  Si le coyote s’approche trop de vous, dans le but d’aller vous examiner, voici ce qu’il faut faire;

Se faire grand, gros et dominant.

S’il continue d’avancer;

Parler d’une voie forte, au besoin crier.

S’il continue d’avancer;

Lancer des objets dans sa direction.  SANS LE VISER !

S’il continue d’avancer;

Reculer en gardant le contact visuel.

S’il attaque ou tout autre cas d’urgence, composer le 911.

Pour minimiser les interactions dangereuses avec le coyote voici quoi faire;

Ne pas l’approcher ou le nourrir.

Ne pas nourrir les animaux domestiques à l’extérieur de la maison.

Garder les poubelles, le recyclage et le compost hors d’accès pour la faune locale.

Garder les chiens en laisse lors des promenades.

Garder les chats et les chiens à l’intérieur, surtout la nuit.


 En conclusion, le coyote est un bel animal, mais à la fois malicieux, donc prenez garde, il peut parfois vous déjouer.





Je n'ai pas encore vu des coyotes à Montréal mais lorsque je vais avoir l'occasion de prendre des photos je vais les ajouter au texte.



                            Texte: Jérémie Mansveld


Tuesday, June 30, 2020

La mésange à tête noire

Du bec à la queue, cet oiseau est rempli de caractéristiques uniques. Connais-tu la mésange à tête noire?   Ce texte vous donnera quelques informations intéressantes sur ce joli petit oiseau d’Amérique du Nord.
 

 Un oiseau spécial

Son dos gris verdâtre, sa poitrine blanche, ses flancs de couleurs chamois, sa longue queue grise, une calotte noire et des yeux scintillants, font de cette mésange un oiseau pas comme les autres.  C’est un oiseau vif et facile à apprivoiser.  La mésange est un des seuls oiseaux au Québec qui vient se déposer dans la main pour manger.  Cet oiseau produit quinze cris différents pour communiquer avec ses amis et ses oisillons.  Son cri populaire, tchik-a-di-di-di, sert à informer les membres du groupe et ses petits qu’il y a de la nourriture et à quel endroit, ou encore qu’il y a un prédateur et où celui-ci se trouve. 



 Une mésange qui prend son bain



L’alimentation

La majeure partie de sa journée consiste à chercher de la nourriture.  La mésange sautille d’une branche à l’autre, s’agrippe aux troncs d’arbres et accomplit des acrobaties extraordinaires tout en examinant chaque fente et fissure pour y trouver son repas.  Vers la fin de l’été et pendant l’automne, si la nourriture est abondante, la mésange  se fait des provisions.  Lorsqu’elle en trouve, elle les cache sous les écorces d’arbres ou dans d’autres petits recoins.  Certains oiseaux se souviennent, jusqu’à environ un mois, de l’endroit où ils ont caché leurs nourritures.  De plus, la mésange se souvient des cachettes qu’elle a vidées.  Habituellement la mésange est très timide avec les autres oiseaux et vient seulement à la mangeoire quand ceux-ci ne mangent plus.  Elle aime bien les graines de tournesol, surtout pendant l’hiver.
       


 Le nid de la mésange


L’habitat

Les mésanges aiment les forêts de feuillues, les forêts de conifères et les forêts mixtes. Des gros buissons denses sont aussi appréciés.  Son territoire peut mesurer de 4 à 12 hectares.      


En fin de compte, son caractère, son alimentation et son habitat font de la mésange un oiseau spécial.  Si vous tentez de vous rapprocher un peu à chaque jour de la mangeoire, sans que cela ne dérange les mésanges, vous pourrez mettre des graines dans votre main et  celle-ci viendront peut-être y manger.




Texte: Jérémie Mansveld
Photos: Jérémie Mansveld






                                          Comment dessiner une mésange:
                                       

                                            Comment dessiner une mésange (mignon):
                                           



















Sunday, May 26, 2019

L’hiver pour les animaux à Montréal



 L’hiver est très difficile pour les animaux à Montréal.  Les températures peuvent descendre jusqu’à -40°c.  La plupart des animaux peuvent trouver beaucoup de nourriture qui leur permettra de mettre une couche de graisse et avoir moins froid.  Par contre, la nourriture n’est pas toujours bonne pour leur santé. 
Alors,  je vais vous expliquer comment aider la faune urbaine à survivre les hivers difficiles.




 Les oiseaux

Plusieurs oiseaux migrent dans des pays plus chauds parce qu’il fait trop froid pour eux ou parce qu’ils ne peuvent plus avoir accès à de la nourriture.
Les oiseaux sont endothermes c’est-à-dire qu’ils produisent leur propre chaleur corporelle et sont généralement très mobiles.

La mésange à tête noire combat le froid en mangeant toute la journée pour engraisser.  Quand le soir arrive, elle va se trouver une place où dormir et en dormant elle va perdre tout son gras.  Alors elle devra recommencer sa même routine le lendemain pendant tout l’hiver.  Si vous voulez aider la mésange, mettez à l’extérieur des graines de chardon et de tournesol, du suif et une cocotte enrobée de beurre d’arachide.

Voici quelques oiseaux que vous pouvez observer et nourrir en hiver à Montréal :
Le cardinal rouge mange des graines de tournesol.
La sittelle à poitrine rousse et la sittelle à poitrine blanche mange du suif et du beurre d’arachide.
Le pic bois mange du suif et du beurre d’arachide.
Le moineau mange les graines de blé.

   
   Mésange à tête noire
    Cardinal rouge

    Tourterelle triste 
   Sittelle à poitrine blanche

Plusieurs espèces d'oiseaux que nous pouvons apercevoir l'hiver.


 Les mammifères

Les mammifères comme les oiseaux, sont endothermes, ce qui signifie qu’ils doivent soutenir leur métabolisme afin de maintenir leur température corporelle suffisamment élevée pour leur survie.  Mais la différence entre les oiseaux et les mammifères est que certains mammifères hibernent.  Les animaux qui hibernent ont une température corporelle basse et ralentissent leur respiration, leurs battements cardiaques et leur métabolisme.  Normalement, ils se cachent dans des abris loin des prédateurs pour éviter à avoir à se réveiller précipitamment, ce qui est très énergivore.
Les mammifères qui restent au Canada et qui n’hibernent pas doivent trouver de la nourriture et un abri pendant l’hiver.  La plupart des espèces de mammifère actifs doivent modifier leur régime alimentaire de façon saisonnière, puisque que certains types de nourriture ne sont pas disponibles toute l’année.

Les renards m’ont toujours fasciné avec leur façon de chasser en hiver.  Ils peuvent entendre les souris et les campagnols qui se baladent sous la neige. Lorsqu’ils les ont localisés, ils sautent tête première dans la neige pour attraper leur proie.  Les souris et les campagnols creusent des trous dans la neige et le sol  pour s’y blottir les uns contre les autres et se réchauffer.  Ils peuvent même rester pour s’alimenter dans l’espace d’air plus chaud emprisonné entre la neige et le sol.


Photo sur Internet.  Coyote qui attaque une pie bavarde.


Écureuil dans ma cour


Les poissons

En hiver, les poissons d’eau douce restent en eau libre sous la glace et la neige.  Les poissons sont ectothermes, ils prennent la même température que l’eau environnante et reste peu actifs, nageant pour garder leurs branchies oxygénées.

Les reptiles et les amphibiens

Les amphibiens et les reptiles sont ectothermes.  Ils dorment pendant l’hiver demeurant la plupart du temps inactifs tout en utilisant leurs réserves énergétiques.  Les grenouilles léopards restent dans l’eau libre sous la glace.  D’autres espèces s’enterrent dans la boue nageant de temps en temps lentement pour récupérer l’oxygène dans l’eau.  Les tortues peintes non pas besoin de beaucoup d’oxygène pour survivre alors elles s’enfouissent dans la boue au fond d’un plan d’eau.  Les amphibiens terrestres comme le crapaud d’Amérique s’enfouissent sous la couche de terre gelée.  Les grenouilles des bois se trouvent une cachette sous des feuilles mortes ou sous des bûches et des arbres, mais restent vulnérables au gel.  Alors, pour se protéger, elles sont armées d'une tolérance au gel.  Tant que certains organes vitaux demeurent exempts de cristaux de glace (grâce à des concentrations élevées de sucre), elles peuvent dégeler et survivre, même si leur cœur et leurs poumons n’ont pas fonctionné pendant de nombreux mois.  Cependant, leur corps doit quand même être couvert d’une couche de neige isolante,  puisque si les températures descendent en dessous d’un certain point, elles ne sont pas en mesure de survivre.

J’espère que ces informations vous ont aidé à apprendre de nouvelles choses.     



                                Photos et blog par Jérémie Mansveld




                                             Comment dessiner un harfang des neiges


                                  Technique de chasse du renard roux.  Partie #1  Français


                                   Technique de chasse du renard roux.  Partie #2  Anglais





Friday, March 15, 2019

Le raton laveur

 Le raton laveur:

Règne: Animalia

Embranchement: Chordata

Classe: Mammalia

Ordre: Carnivora

Famille: Procyonidae

Genre: Procyon

Nom commun: Raton laveur

Quand nous pensons à la faune urbaine nous pensons souvent au raton- laveur.  

Normalement le raton laveur est de couleur grisâtre avec son masque noir très distinctif ainsi que cinq à dix anneaux noir ou brun sur la queue.  Cependant, son pelage peut varier du noir au brun et même au blanc (albinisme).  La mue du raton laveur commence au printemps et dure environ trois mois.  

Toutes ces photos ont été prisent dans notre jardin.

À Montréal, les ratons laveurs se trouvent un peu partout, mais la meilleure place où les trouver  est sur le Mont-Royal.  Sur le belvédère Camilien-Houde il y en a presque à touts les jours.  On compte de 150 et plus d’individus sur le Mont-Royale.  Selon les spécialistes la grandeur de cet habitat devrais seulement en contenir  15. De plus,  il ne faut pas leur donner à manger parce qu’ils sont porteurs de maladies.






Le raton laveur peut se trouver une maison dans toute une gamme d’habitats.  Il a seulement besoin d’une source d’eau, d’un habitat qui produit assez de nourriture et d’un endroit pour se reposer.  En ville il se repose dans des cheminées abandonnées, les égouts, les garages et les greniers.  Les habitats principaux du raton laveur sont les bois de feuillus marécageux, les forêts des plaines inondables, les marais salés ou d’eau douce, les terres agricoles cultivées ou abandonnées et dans de nombreuses villes d’Amérique du Nord.  Parfois son territoire en ville couvre 0,1 km2.


Le raton laveur est omnivore, il mange un peu de tout.  Il mange des baies, du maïs, des noix, des invertébrés, des écrevisses, des rats musqués, des écureuils, des lapins, des oeufs d’oiseaux aquatiques, des palourdes d’eau douce, des grenouilles, des petits poissons et des tortues.

Malheureusement, sur le Mont-Royale les gens leur donnent des frites, des Doritos et autre nourriture néfaste pour eux.









                                                          Photos: Miriam Beau
                                                       Blog: Jérémie Mansveld

Sunday, December 16, 2018

Écureuil noir dans ma cour !!!

Cet automne, j’ai vu un écureuil noir dans ma cour pour la première fois depuis que j’habite ici.  Alors, j’étais très content d’avoir une autre variété de couleur de cette espèce dans mon jardin.  Tout de suite, j’ai commencé à prendre autant de photos que possible.  

Voici les photos que j’ai réussi à prendre:


  







Photos et blog par Jérémie Mansveld


Friday, September 7, 2018

L'écureuil gris de l'Est

Règne: Animalia

Embranchement: Chordata

Classe: Mammalia

Ordre: Rodentia

Famille: Sciuridae

Genre: Sciurus

Nom commun: Écureuil gris de l’est

Oui oui, je sais, ce sont des écureuils, mais il y a quand même beaucoup de sujets intéressants sur ces petites bêtes. 
Nous pouvons les trouver pas mal partout à Montréal.  Si vous mettez une mangeoire dans votre cour il est presque certain que vous allez avoir des écureuils qui viennent manger vos graines. 
À Montréal si vous voulez voir des écureuils en grande quantité, allez au parc Lafontaine.  Vous ne pourrez pas y aller sans voir des écureuils. 
Les écureuils gris et noir sont de la même espèce.  L'écureuil roux est d'une autre espèce plus agressive que la grise.  Normalement, quand ils se confrontent,  l'écureuil gris cède sa place à l'écureuil roux.  Pour ma part, je n'ai pas vu d’écureuil noir ou roux à Montréal mais je sais qu'il y en a.  J'ai pu en observer des gris et des blancs.  Ces écureuils blancs ne sont pas albinos parce que leurs yeux ne sont pas rouges.  Ils sont atteints de leucistisme, une anomalie génétique qui cause l’absence de tout pigment.  L'hiver ils peuvent bien se cacher mais l'été c'est sûrement plus difficile. 



Écureuil blanc: Parc Lafontaine.

Bon, maintenant arrêtons de parler de couleur et parlons de ses habiletés.
L'écureuil gris a de nombreuse habiletés comme par exemple il peut descendre d’un arbre la tête vers le bas. Quand ont y pense il ny a pas beaucoup d'animaux qui peuvent faire cela.  Une autre de ses habiletés est son odorat.  L'écureuil ne se souvient pas de l'endroit où il a enterré ses provisions, mais les retrouve grâce à son odorat très développé.  Cependant, il ne retrouve pas toutes ses noix.  Celles qu’il ne retrouve pas germent et donnent naissance à de nouveaux petits arbres.

Écureuil qui mange une noix.


Certaines personnes pensent qu'il est herbivore en nature mais il ne l'est pas: il est omnivore.  L'écureuil mange aussi des insectes, des chenilles, et parfois des oeufs et des oisillons au nid.  En moyenne l'écureuil mange 400 à 900 g de nourriture par semaine.  Chez moi ils aiment bien manger les graines de tournesol et de maïs. 



Écureuil qui enterre une noix.


L'écureuil gris de l'Est est le plus gros écureuil de l'est du Canada.  Il peut atteindre des vitesses allant jusqu'à 25 km/h.  Quand il y a un danger, il se déplace en spirale ou en oblique autour du tronc pour être hors de vue.  À certains moments, il reste immobile sur le tronc de façon à être plus difficile à distinguer.  Si nécessaire, l'écureuil perdra un bout de queue et des vertèbres, c’est-à-dire des os dans le dos.  Pour échapper à un prédateur, il n'est pas rare de voir un écureuil n'ayant plus qu'une queue tronquée. 






Nid d'écureuil. 


L'écureuil gris peut construire un nid de feuilles dans les branches ou il peut trouver un trou dans un tronc d'arbre et le remplir de feuilles. 


Possiblement une maison pour écureuil. 
        

                            Comment dessiner un écureuil



                                    Photos et blog par Jérémie Mansveld

Thursday, April 5, 2018

Je trouve la faune fascinante

Bonjour, je m'appelle Jérémie.  Depuis que j'ai 3 ans je suis fasciné par le royaume animal.  
Au lieu de regarder des dessins animés comme Caillou et Bob l'éponge je regardais des documentaires animaliers.  Je vis au centre ville de Montréal dans un quartier plutôt calme.  Ma cour est très grande et j'ai 7 arbres : des conifères et des feuillus; mes voisins ont aussi quelques arbres. 
J'ai toujours voulu vivre en campagne, mais il y a quelques années j'ai découvert qu'il y avait beaucoup de vie dans nos villes. Montréal, par exemple, abrite plusieurs animaux tels que les coyotes, les chevreuils, les castors.  
Il y a 3 ans j'ai commencé l'ornithologie. J'ai placé 2 mangeoires au coin gauche de mon balcon, et en 2 ans j'ai identifié 36 espèces d'oiseaux. 
Dans ce blog je vais vous donner des informations, écrire des histoires et vous montrer des photos que j'ai prises des oiseaux qui viennent dans ma cour et des photos de la faune quand je me promène en ville.

Voici quelques photos que j'ai prises :



Raton-Laveur : ma cour au centre-ville


































Durbec des sapins : ma cour au centre-ville





























Tortue serpentine : parc à St-Hubert